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Chaos 

Avec Dan Buster, l’histoire débute toujours par la montée de marches
étrangement surveillées.
Au bout, un escalier. Parfois un escalier extérieur aux ailes cassées. 
Une sombre traversée commence ? Le passage vers un espace-temps inconnu,
un univers parallèle, mystérieux. 
Comment ne pas songer au monde de Stranger Thing, la série culte, en pénétrant
ces lieux abandonnés par l’homme. Blessures du temps, machines fantomatiques,
traces de souffrance, murs lépreux tagués, fauteuils éventrés, piège mortel
et nature sauvage qui reprend le dessus.
Peut-être n’est-ce qu’un rêve ? 
Un rêve étrange et chaotique. 

Ici, Dan Buster trouve le décor idéal, la lumière naturelle qui s’immisce entre les
fêlures de la bâtisse.
Le modèle patiente, le temps d’un regard, puis gravit les marches. Stairway to Heaven
en musique de fond. Long couloir. Un sein darde vers une porte sur laquelle
Arachné a brodé un filet d’amours scandaleuses. Un corps crucifié et empêtré dans les rouages du monde moderne. La pâleur de sa nudité éclipse la noirceur de la scène.
Sylphide en équilibre incertain. Un papillon sur une hanche appelle un rayon de lumière, Vénus lovée sur un sol incertain, une étole comme un fardeau trop lourd. Là, une belle endormie, oiseau blessé.
Fin de la non-vie.
Casser les codes.
Créer sa propre histoire.
Peut-être n’est-ce qu’un rêve ? 
Un rêve étrange et chaotique

Texte: Gibert Djebel Noguez

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